Maria Assumpció Soler i Font était écrivaine, journaliste et enseignante  catalane.

Quand elle était jeune, elle a été très influencée par son oncle, Mossèn Joan Font i Garcia, un espérantiste et nationaliste catalan convaincu. Elle a eu un coup dur quand on a fusillé son oncle en 1936 et aussi quand son frère Joan a disparu pendant la Guerre Civile. Elle a étudié à l'Escola de les Escolàpies, à côté de la cathédrale de Gérone. Sous la dictature de Primo de Rivera, Elle a étudié à l'Escola Normal. Son affiliation à l'Union des travailleurs de l'éducation-UGT lui a causé des problèmes avec le régime de Franco après la Guerre Civile, mais l'affaire a été classée en 1939. En 1932, Elle a commencé à enseigner à l'école publique de Rupià, de 1934 à 1950 à Palafrugell. Après une pause qui va de 1950 à 1952, quand elle travaillait à l’entreprise de son oncle Lluís et dans une école privée de Barcelone, elle est retournée à  l'école de Sant Gregori en 1952 où elle a enseigné jusqu’en 1980. A partir de ce moment-là, elle a travaillé à l'école Migdia de Gérone jusqu'à sa retraite en 1982.

Lorsqu'elle a reçu le prix Fastenrath aux Jeux Floraux à l’exile en 1959, elle n’a pas obtenu l'autorisation du ministère de l'Éducation nationale pour se rendre à Paris pour le récupérer.

Malgré la déception de ne voir jamais publiée son œuvre récompensée, elle a continué à écrire, contrainte à utiliser le castillan par la répression linguistique sous le régime de Franco. Ses articles sur des sujets sérieux étaient en castillan, mais en 1955 elle a publié dans la Revista de Gérone son premier poème en catalan.