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Francesca Bonnemaison Farriols

Barcelone 1872 - Barcelone1949

Année d’approbation : 2007

Longueur : 220 m

Emplacement : Sud, 17005

Elle est née à Barcelona en 1872 et elle est décédée en 1949 après une longue carrière comme pédagogue et écrivaine catalane. Elle a promu l’éducation fémininepopulaire catalane et a été mécène et fondatrice de la Biblioteca Popular de la Dona (Bibliothèque polulaire de la femme) en 1909. Elle a reçu une éducation très solide dans le domaine des arts et des humanités. À l’âge de 21 ans, elle a épousé Narcís Verdaguer, cousin de Jacint. C’est avec lui qu’elle a publié plus de cent  rondalles (des courts récits populaires), des contes populaires et des légendes à la revue journalière : setmanari catalanista La Veu de Catalunya.

En 1909, le prêtre de la paroisse de Santa Anna lui a proposé de se charger de la bibliothèque caritative. Elle lui a fait un don : de l’argent et des livres pour inaugurer la première bibliothèque pour les filles ouvrières et celles-ci ont eu l’entrée gratuite. Francesca promulguait le féminisme conservateur (celui de défendre la formation et l’autonomie des femmes sans oublier d’exécuter le rôle d’épouse et mère). Elle gérait la bibliothèque qu’elle offrait à toutes les femmes de n’importe quelle classe sociale. La petite bibliothèque a eu un énorme succès et elle est devenue une grande institution culturelle où toutes les femmes pouvaient faire beaucoup d’activités et cours gratuites comparables à celles qui se faisaient aux universités (auxquelles les femmes n’avaient pas le droit d’accès). C’est pour cette raison que l’institution est devenue l’Institut de Cultura et la  Biblioteca Popular de la Dona. Quand son mari est décédé, Francesca a décidé de se consacrer à son projet qui avait une bourse de l’emploi propre.

Elle a débuté en politique et était en faveur du droit de vote des femmes. Durant la Guerre Civile, elle s’est enfuie en Suisse et en 1941 elle est rentrée à Barcelone où elle est décédée un an plus tard.

Francesca a été élue en mars 2010 à Palafrugell comme la femme qui mérite une rue puisqu’elle a lutté en faveur des droits des femmes et a participé dans la culture, l’éducation et la politique.

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