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Frederica Montseny Mañé

Madrid 1905 - Toulouse 1994

Année d’approbation : Sans registre

Longueur : 264 mètres

Emplacement : Sud, 17003

Elle a été élevée principalement par sa mère Teresa Mañé, mais elle était aussi autodidacte. Elle a commencé à écrire très jeune. Elle a été une grande politique et leader anarchiste. Pendant la Deuxième République, elle est devenue la première femme ministre espagnole.

Elle est née à Madrid et a vécu son enfance et sa jeunesse dans des maisons de campagne où sa famille vivait dans une économie de subsistance. Sa mère l’initia à la lecture de Darwin, des classiques français et espagnols. Elle passait beaucoup de temps en plein air, en faisant de l’exercice physique et à la maison et à la ferme. Ces parents l’emmenaient avec eux aux manifestations et aux  réunions politiques et c’est pour cette raison qu’elle acquiert son caractère progressiste et révolutionnaire qui ressortira plus tard.

En 1914 sa famille s’est rendue à Barcelone et l’économie familiale survit grâce à l’élevage de lapins, à l’activité éditoriale, à l’emploi de sa mère en tant que traductrice et aux scénarios de théâtre du père. En 1930, Frederica  vivait avec  Germinal Esgleas, un anarco-syndicaliste avec qui son père avait été emprisonné deux ans avant.

Son premier ouvrage l’a été écrit en castillan: Horas trágicas, à l’âge de 16 ans. C’est un ouvrage sur le pistolérisme, un phénomène typique entre le prolétariat catalan. Dès lors, elle a commencé à écrire régulièrement pour La Revista Blanca. Durant la dictature de Primo de Rivera, en pleine société conservatrice, elle a écrit trois ouvrages sur l’émancipation féminine, trente romans de fiction sur les idéaux anarchistes et sur les femmes. Elle a participé au journalisme politique et à la vie politique de la ville de Barcelone. Par exemple, elle a adhéré à la Confederació Nacional del Treball (CNT) et elle a fait des meetings où elle a surpris le public qui était plus habitué à entendre les hommes. Elle a adhéré plus tard la Federació Anarquista Ibèrica (FAI) où elle a eu un rôle important en faisant aussi des meetings. En 1936 elle dirige le  Ministeri de Sanitat i Assistència Social (Ministère des Affaires sociales et de la Santé) et six mois plus tard, en tant que ministre de l’État, elle a proposé beaucoup de projets comme des cantines pour les femmes enceinte, des lieux pour accueillir les enfants, des lieux de travail de certaines professions pour les handicapés, un projet sur la loi de l’avortement, etc.  Mais tous ses projets n’ont pas été réalisés. En 1939, elle s’est enfuie en France où elle a été persécutée par la Gestapo et finalement elle a été emprisonnée. Comme elle était enceinte, elle n’a pas été extradée au gouvernement franquiste espagnol.  En 1977, elle est retournée en Espagne  et elle a continué son action politique. En 1987 elle a publié son autobiographie : Mis primeros cuarenta años. Elle est décédée à  Toulouse en 1994.

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